Chas au Jockey.

« Le Jockey », Tableaux de Paris, Emile-Paul Frères, 1927.

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« Le Jockey », par Jean Oberlé.

Avec Jean-Gabriel Daragnès pour maître d’oeuvre, Tableaux de Paris veut rivaliser avec les albums de Rowlandson. Vingt auteurs et vingt artistes contemporains y confrontent leurs regards sur Paris.

Chas Laborde est bien sûr de l’aventure. Une gravure en pleine page, « Boulevard des Capucines »,  introduit un texte de Jean Cocteau, « Trottoirs ».

Boulevard des Capucines

« Boulevard des Capucines », par Chas Laborde.

On le retrouve aussi dans « Le Jockey », la planche gravée par Jean Oberlé, qui accompagne le texte de Pierre Mac Orlan, « A Montparnasse ». Lieu emblématique des Années Folles, ouvert en 1923, le cabaret-club Le Jockey, où chante Kiki, se trouve au 146 boulevard du Montparnasse. Les murs sont décorés de grandes affiches, volontairement collées de travers. Oberlé a représenté dans la salle, entre autres, Pascin, Mac Orlan, Galtier-Boissière, Cocteau, Poiret, Kisling et, bien sûr, au premier rang, troisième à partir de la droite, Chas Laborde, qui dessine, la pipe au bec… Mais en 1927, il y a longtemps que le Jockey n’est plus qu’un piège à touristes, abandonné apr ses anciens clients…

Pour un autre portait de Chas par Oberlé, voir ici.