Portrait de l’aventurier assis.

Portrait de Pierre Mac Orlan, encre et aquarelle, s.d. (1922).

En 1922, Chas Laborde exécute cette magnifique synthèse de Pierre Mac Orlan.

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Le romancier est représenté assis dans le bureau de sa maison de Saint-Cyr-sur-Morin, jouant de l’accordéon, son chien à ses pieds. Chas l’entoure d’objets familiers et symboliques: le buvard de l’écrivain, le fusil du chasseur, le fameux pantin jaune, ramené de Mayence. Le numéro de son régiment lors de la Grande Guerre. Un cœur percé d’une flèche surmonté du prénom de son épouse Marguerite. Un bateau évoque le Chant de l’équipage, une fille nue L’Inflation sentimentale, et les toits des usines le fantastique social cher à Mac Orlan.

Le dessin est réalisé dans le même style simultanéiste que les images de L’Inflation sentimentale. Chas juxtapose des éléments réels, physiques et d’autres issus de l’imaginaire de son modèle.

 

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Ce portrait est publié dans le numéro 1 de la Revue Rhénane pour illustrer l’article de Pierre Mac Orlan « Chas Laborde et les mœurs de son temps ». Il est reproduit dans l’édition de La Bête conquérante, chez Stock en 1922.

Puis, gravé sur bois par G. Aubert, dans l’édition des Jeux du demi-jour, publiée par la N.R.F. en 1927.

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